Manufacture d'orgues Th. Kuhn SA, 1979

Restauration

Orgue construit par
Johann Nepomuk Holzhay, 1797
Sommiers
sommiers à coulisses
Traction
mécanique
Tirage des jeux
mécanique
Inauguration
09.09.1979
Expert
P. Hugo Weihermüller
Harmonisation
Kurt Baumann

Composition


www.orgelbau.ch/opf=800500

Neresheim

III/P/48

Allemagne, Bade-Wurtemberg
Klosterkirche

© photos Orgelbau Kuhn AG, Männedorf

Manufacture d'orgues Th. Kuhn SA, 1979

Restauration

Orgue construit par
Johann Nepomuk Holzhay, 1797
Sommiers
sommiers à coulisses
Traction
mécanique
Tirage des jeux
mécanique
Inauguration
09.09.1979
Expert
P. Hugo Weihermüller
Harmonisation
Kurt Baumann

Consacrée le 9 septembre 1792, la nouvelle abbatiale de Neresheim à dû attendre cinq ans avant que sous ses voûtes sonne son grand orgue réalisé par Johann Nepomuk Holzhay (1741-1809). Ce dernier grand facteur d'orgues de Souabe du 18ème siècle a signé un contrat avec les bénédictins de Neresheim en date du 6 août 1792 et a travaillé sur son orgue jusqu'à fin 1797. Depuis la suppression du couvent en 1803 jusqu'au retour des moines en 1920, l'église était sous le contrôle des princes de Thurn et Taxis. Suite à la rénovation totale de l'église (1966-1975), l'orgue a été aussi restauré. Les maisons Rudolf Kubach et Hubert Sandtner de Dilligen ont été demandées pour le démontage et on a confié à la maison Gustav S. Bier de Giegen/Brenz le soin de restaurer la tuyauterie. Suite à quelques incidents malheureux, ce fut finalement la maison Kuhn qui fut chargée de restaurer techniquement l'ouvrage, de remonter et de réharmoniser l'orgue. Ces travaux qui durèrent de 1977 à l'automne 1979 appuyaient la renommée internationale de la maison Kuhn pour la restauration d'instruments historiques de valeur.

Tout comme l'église, l'orgue représente aussi un mélange de styles baroque tardif et classique. La présentation de l'entourage des vitraux sur la paroi ouest n'est pas sans rappeler le modèle génial de Gabler à Weingarten, mais ici avec des formes plus austères, une utilisation de chanoines et de grandes surlongueurs pour la tuyauterie nettement plus importante. L'«Oberwerk» occupe une place médiane au dessus de la console séparée, le Grand-Orgue s'inscrit dans les deux grandes tourelles suivantes, et l'Echo, invisible, est inséré dans le soubassement. La Pédale prend place dans les deux tourelles latérales, un peu plus petites. Les jonctions entre Pédale et Grand-Orgue ne sont que pures décorations. La composition présente, à part ses lignes baroques, une nette tendance préromantique. Du point de vue sonore, l'orgue se situe dans une époque typique de transition, ce qui ne le rend pas moins intéressant.